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La Journée mondiale du 17 mars 2013 était placée sous ce thème ; plusieurs membres ont accepté de témoigner de leur manière de vivre cette présence au cœur du monde et de l’Eglise.
« (..) L’Eglise a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Evangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d‘une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur les relations réciproques. »
« (..) Les laïcs doivent assumer comme leur tâche propre le renouvellement de l’ordre temporel. Eclairés par la lumière de l’Evangile, conduite par l’esprit de l’Eglise, entraînés par la charité chrétienne, ils doivent en ce domaine agir par eux-mêmes d’une manière bien déterminée. Membres de la cité, ils ont à coopérer avec les autres citoyens suivant leur compétence particulière en assumant leu propre responsabilité et à chercher partout et en tout la justice du Royaume de Dieu. (..) »
(Vatican II, « L’Eglise dans le monde de ce temps 4,1 » et « Apostolat des laïcs 7 »)
Il m a été demandé de témoigner sur mon vécu avec mes enfants qui sont jeunes de 7, 5 et 3 ans.
La première question sur laquelle je me suis arrêtée est « comment es tu femme de l’Eglise au cœur du monde » ?
Mon monde étant mes enfants, je me suis demandé « comment suis-je femme de l’Eglise/croyante auprès de mes enfants ? » Est-ce perceptible ?
Pour savoir cela je leur ai demandé à chacune individuellement : « Comment sais tu que maman est croyante » ?
La première m’a dit « parce que tu vas à la messe » ; la deuxième « parce que tu nous as dit que lorsque l’on allume une bougie alors Jésus peut guérir celui pour qui nous avons allumé la bougie ».
Bien sûr, pour moi je suis croyante auprès de mes enfants bien au-delà de ces gestes, par ceux du quotidien comme accueillir, prendre le temps de l’écoute, se dépasser soi-même pour écouter même après une journée de travail ou énervée par les tracasseries en tout genre.
Je me suis rendu compte que cela est implicite et que pour démontrer sa foi il est important de poser des gestes, des actions et de communiquer à ce sujet en expliquant ou mettant en relation le choix, le geste, la pensée avec ce qui le, la motive en tant que croyant comme d’évoquer les valeurs chrétiennes de manière explicite.
En tant que femme d’Eglise, j’ai un rôle dans leur éducation religieuse et spirituelle. Cela se matérialise par la lecture de la Bible illustrée pour les enfants. Elles aiment cette lecture, les images, ont des passages préférés. Cela se matérialise aussi à chacune des messes ou elles participent en leur expliquant un peu ce qui se passe ou en répondant à leurs questions. Dans ce rôle d’éducation à la foi, je me sens soutenue par l’école et les cours de religion. Cet enseignement professé au sein de l’école est une aide régulière à cette éducation. Je les questionne sur ce qu’elles y apprennent.
En regardant la formulation du thème de la journée mondiale, je me suis dit aussi que je suis maman au cœur de l’Eglise et cela m’a renvoyée aussi vers mon mariage.
« Comment mon appartenance à la CVX façonne mon engagement, ma sensibilité, la manière d’aborder les questions qui tournent autour de l’école » ?
La CVX m’aide à suivre le Christ par des messages, par une méthode de prière, par le discernement. Quand je suis face à des choix qui vont influencer de manière certaine la vie de mes enfants comme le choix de l’école alors le discernement et le retour aux décisions prises suite au discernement m’aident quand de nouveau des questions reviennent.
Le développement de l’écoute et l’attention portée à la richesse des relations qui sont deux choses que je ressens fortement en CVX sont aussi deux aptitudes que j’essaie d’avoir dans ma vie au quotidien et en premier lieu au sein de ma famille.
La CVX m’aide à remettre dans les mains du Christ les moments de joie, de tristesse et d’espoir.
Stéphanie C.
voir aussi Témoignage vum A.G.
voir aussi Zeugnis von A.K.
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